Les 50 ans de l'épopée sur la Lune au Grand Palais



"J'ai demandé à la Lune et le soleil ne le sait pas..."
Il y a 50 ans, la mission Apollo 11 permettait à l'humain de poser le pied sur la Lune pour la première fois. On était le 20 juillet 2019 et l'histoire de l'exploration spatiale prenait une autre dimension. Lorsque Neil Armstrong et son acolyte Edwin Aldrin foulent le sol lunaire, c'est toute la planète qui s'émeut devant les téléviseurs. Le Grand Palais met à l'honneur, entre art et science, cette incroyable aventure.

"Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité."
"That's one small step for man, one giant leap for mankind." 
Si nous n'étions pas encore nés à ce moment-là, nous connaissons tous cette incroyable épopée et la phrase mythique de Neil Armstrong qui l'accompagne. L'histoire de l'aventure spatiale prend une nouvelle tournure et tous les possibles sont imaginables à partir de ce moment-là. Le programme Apollo 11 appartient à une course tendue pour la conquête spatiale sur fond de guerre froide où l'Amérique avait perdu du terrain face à l'union soviétique. Iouri Gagarine, le premier homme envoyé dans l'espace en 1961 ayant en effet été russe, les Etats-Unis rêvaient de rattraper leur retard en étant les premiers à réussir un alunissage avec un équipage sain et sauf, comme l'indiquait le programme lancé la même année par John F. Kennedy.


Le Grand Palais rend hommage à cette aventure incroyable à l'heure où l'on fête son anniversaire, parallèlement à des évocations répétées d'un voyage avec équipage vers Mars, potentiellement prévu pour un avenir proche par Space X et par la NASA. Omega, parrain de l'exposition, en profite pour montrer quelques pièces rares dont la Speedmaster Moonwatch :

L'exposition, entre art et science, joue la carte des archives mises en pendant d'oeuvres d'art d'inspiration lunaire. Les astres, les planètes et la lune inspirent depuis l'aube des temps les contes humains. C'est ici l'occasion d'explorer l'histoire de la conquête lunaire à travers les recherches et découvertes scientifiques effectuées depuis la Renaissance avec notamment Galilée et sa célèbre lunette astronomique ou de rappeler les mythes accompagnant la lune et ses représentations antiques à l'instar de cette statuette punique symbolisant la fertilité.
 
L'univers artistique est lui aussi inspiré par le satellite naturel de la Terre. Outre quelques extraits de films (Méliès, Fritz Lang..), une succession d'oeuvres d'art sont présentées. Des toiles de Dali, de Miro, jusqu'aux installations de Nam June Paik ou de Kader Attia (ci-après), le voyage lunaire prend diverses formes fascinantes.





Peintures, sculptures, installations, si vous ne pouvez pas voyager dans l'espace c'est dans l'imaginaire des artistes que vous vivrez cette belle aventure.

Cet article ayant commencé en chanson, il se termine sur quelques notes très connues :
"Le soleil a rendez-vous avec la lune mais la Lune n'est pas et le soleil l'attend.."

Infos :

La Lune, du voyage réel aux voyages imaginaires, jusqu'au 22 juillet, au Grand Palais à Paris, M° Champs-Elysées-Clémenceau :
www.grandpalais.fr/fr/evenement/la-lune

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