« Il faut savoir cultiver son jardin, » disait Voltaire. Oui, mais comment faire en ville ? Peu à peu, a germé en moi l’idée d’une solution plus « locale » que les jardins partagés.
Partant du principe que la production potagère de proximité réduit
mon impact sur la planète parce que moins de transport égal moins de
production de CO2 (et ainsi de suite), je ne voyais pas bien pourquoi je
devais transporter mes graines dans un jardin partagé à des kilomètres
de chez moi et les planter là-bas, tout en émettant de la chaleur
corporelle ou en prenant le train, et parfois même en véhicule polluant
pour aller cueillir trois carottes, et me dire que j’avais fait la paix
avec ma conscience écolo. Tout cela alors que je pouvais imaginer mieux,
pour moins de tracas et de dépenses aussi.
Bref, je me suis dit : « Chiche, je fais un jardin chez moi ». Sur l’idée des super trendy jardins suspendus, je me suis concoctée un petit potager en plein cœur de Paris. Mon « geste écolo sympa » consiste simplement à planter mes graines là où la majorité des Parisiens font pousser leurs géraniums : dans les bacs accrochés aux fenêtres de nos domiciles parisiens.
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